L’accessibilité visuelle dans les transports en commun constitue un point vital pour de nombreux handicapés. Les personnes non voyantes ou malvoyantes, c’est-à-dire souffrant de déficits visuels en pâtissent principalement.
Il y va en effet de leur mobilité et de leur indépendance dans la vie au quotidien.
Nous allons voir ce qu’il en est en faisant le tour des mesures logistiques prises pour assurer l’accessibilité visuelle au sein de ces transports.
L’existence de normes d’accessibilité
En France, des normes existent pour assurer l’accessibilité des transports notamment pour les handicapés physiques, mais aussi les handicapés visuels.
Leurs applications font l’objet d’efforts continus depuis de nombreuses années de la part des lignes de transport.
Ces normes d’accessibilité concernent les différentes étapes assurant aux handicapés une facilité et une autonomie dans leur démarche de déplacement. Ces normes concernent la préparation de la mobilité, en passant par l’achat du ticket de transport jusqu’à l’accès au moyen de transport en question.
L’accessibilité devient alors un garant de l’égalité entre chaque citoyen. C’est également une réponse aux besoins de chacun d’entre nous dans notre individualité.
A cela s’ajoute aussi le fait que les personnes handicapées visuelles, comme tout autre individu ont le statut de citoyens. Ainsi elles ont les mêmes droits que les personnes « sans handicap ».
L’accessibilité visuelle dans les transports en commun : le concret
Les mesures pratiques prises au nom de l’accessibilité visuelle dans les transports sont nombreuses et continuent encore de s’innover avec le temps.
Parmi les plus significatives, on citera :
- l’existence d’informations sous forme sonore au niveau des quais de métro,
- la mise en place d’interfaces vocales au niveau des machines de vente de billets,
- l’amélioration de la taille et de la visibilité des caractères apposés sur les signalétiques…
- les balises sonores,
- les installations qui annoncent sur commande toutes les informations inhérentes au transport …,
Les compagnies de transport, au premier rang desquels, la SNCF et la RATP envisagent sérieusement ces dispositifs. Mais il est à noter qu’ils ne sont pas encore vulgarisés pour toutes les destinations.
Les perspectives dans le futur
Force est d’admettre que les handicapés visuels font partie des personnes fragiles qui bénéficient d’un minimum de considération dans les politiques de mobilité des compagnies de transport.
Les mesures logistiques qui ont été prises seront certainement accompagnées d’autres dispositifs encore plus évolués avec le temps, inspirés sans doute des nouvelles technologies.
Pour l’heure, on peut conclure sans se tromper que des efforts supplémentaires peuvent encore être faits. Ceci dans l’intérêt des personnes malvoyantes ou atteintes de cécité qui souhaitent et devraient pouvoir, malgré leur handicap avoir un maximum d’autonomie.